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L’accident vasculaire cérébral (AVC)

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Le terme « Accident » est utilité pour souligner l’aspect soudain voire brutal de l’apparition des symptômes, bien qu’il s’agisse en réalité d’une maladie, ses causes étant de nature interne. L’AVC désigne l’obstruction ou la rupture d’un vaisseau transportant le sang dans le cerveau. Il
en résulte un manque d’apport d’oxygène mettant en danger le fonctionnement d’une ou plusieurs zones du cerveau.

Diagnostic et symptôme

Les symptômes dépendent de la zone du cerveau qui est atteinte et de l’étendue de la lésion. Certains signes, correspondant aux zones les plus fréquemment touchées, doivent vous alerter :

■ Une déformation de la bouche

■ Une faiblesse d’un côté du corps, bras ou jambe

■ Des troubles de la parole

Quelle structure choisir ?

Les personnes âgées atteintes d’une maladie dégénérative, ou celles qui n’ont plus la capacité d’effectuer seules certains gestes quotidiens, doivent privilégier les maisons de retraite médicalisées. En EHPAD (maison de retraite médicalisée), la prise en charge permet aux résidents d’obtenir un suivi régulier personnalisé et un encadrement médical.

Quels intervenants ?

■ Le kinésithérapeute : il doit aider le patient à marcher de
nouveau et améliorer les mouvements de l’ensemble du corps grâce à des exercices spécialisés.

■ L’ergothérapeute : il s’occupe de la rééducation par des activités manuelles, au sens large du terme. Il s’agit notamment de rééduquer la fonction motrice de préhension (action de prendre un objet)…

■ L’orthophoniste : son objectif est de rendre au patient le maximum de possibilités de communication. Le but prioritaire est la communication par le langage oral et écrit.

■ Les soignants : à côté des médecins, des kinésithérapeutes, des ergothérapeutes et des orthophonistes, les soignants jouent un rôle essentiel dans la rééducation.

■ Le psychologue : au centre de rééducation, l’intervention du psychologue est utile pour aider les patients et les familles, éventuellement, à mieux comprendre ce qui arrive et à s’exprimer…

 À SAVOIR

Vivre après un AVC, lorsqu’on garde des séquelles motrices ou cognitives, c’est apprendre à vivre différemment, apprendre
à s’adapter aux mieux à une diminution d’autonomie.