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Point épidémiologique COVID-19 du 3 mars

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L’amélioration de la situation épidémique se poursuit : baisse de l’ensemble des indicateurs qui restent cependant à un niveau élevé

En semaine 07 (du 14 au 20 février), la situation épidémiologique s’améliorait sur l’ensemble du territoire national et dans toutes les classes d’âge sur le plan de la circulation du SARS-CoV-2 et de son impact sur le système de soins. En effet, le R-effectif restait inférieur à 1 depuis trois semaines consécutives, et la baisse des taux d’incidence et de positivité se poursuivait, avec un taux d’incidence national qui est passé sous le seuil des 1 000 cas pour 100 000 habitants. Les admissions à l’hôpital étaient en diminution, de même que les admissions en services de soins critiques. En semaine 08 (du 21 au 27 février), la situation épidémiologique continuait de s’améliorer avec une diminution de 30% du taux d’incidence et de 3,4 points du taux de positivité. Cette tendance était observée dans l’ensemble des régions et dans toutes les classes d’âge. En parallèle, le R-effectif restait inférieur à 1 pour la 4ème semaine consécutive. Les admissions à l’hôpital et en soins critiques étaient également en baisse, tout comme la mortalité en lien avec la COVID-19 bien qu’elle dépassait encore les 1 000 décès. Le sous-lignage BA.2 du variant Omicron continuait de progresser et était devenu majoritaire en Nouvelle-Aquitaine. Au 1er mars, 82,7% des 65 ans et plus et 74,2% des 80 ans et plus avaient reçu un rappel vaccinal. Dans ce contexte favorable, il apparait indispensable de maintenir les gestes barrières (le port du masque, le lavage des mains, l’aération des lieux clos), dans la perspective d’une approche globale de prévention et notamment pour protéger les plus vulnérables. Le suivi des autres mesures préconisées en particulier en cas de symptôme, de test positif ou de contact à risque, ainsi que l’adhésion au contact-tracing, demeurent essentiels pour poursuivre la dynamique actuelle de l’épidémie.

Baisse du taux d’incidence pour la 4ème semaine consécutive dans l’ensemble des classes d’âge

 Au niveau national, le taux d’incidence était en baisse de 30% soit 585 cas pour 100 000 habitants, ce qui représentait un peu moins de 60 000 nouveaux cas en moyenne par jour. Cette diminution était observée dans toutes les classes d’âge et plus particulièrement chez les 40-49 ans (-35%) et les 30-39 ans (-34%). Cette semaine, le taux d’incidence était le plus élevé chez les 20-29 ans (790, -25%). Le taux de dépistage a également diminué, tout comme le taux de positivité, et ce, dans l’ensemble des classes d’âge. En France métropolitaine, le taux d’incidence était en diminution dans l’ensemble des régions. Il dépassait encore 700/100 000 habitants dans trois d’entre elles: la Nouvelle-Aquitaine, le Grand Est et la Bretagne. Le taux de dépistage a également diminué dans l’ensemble du territoire métropolitain. Il était supérieur à 3 000 dans quatre régions et restait le plus important en Corse. En Outre-mer, le taux d’incidence diminuait dans l’ensemble des territoires. Il restait le plus élevé à La Réunion et en Martinique. Le taux de dépistage était également en baisse dans toutes les régions, et restait le plus élevé en Martinique.

Poursuite de la diminution des indicateurs hospitaliers dans toutes les régions

Coronavirus prevention medical surgical masks and hand sanitizer gel bottle dispenser for Covid-19 corona virus protection. Panoramic of PPE.

 Au niveau national, la baisse du nombre d’admissions à l’hôpital (-33%) et en soins critiques (-31%) se poursuivait. Au 1er mars, le nombre de patients hospitalisés était inférieur à 25 000. Le nombre de décès à l’hôpital et en établissements sociaux et médicaux sociaux (ESMS) suivait la même tendance (-32%). Quant à la surmortalité toutes causes, elle amorçait une diminution en semaine 06, qui continuait en semaine 07 de façon plus marquée. Focus Surveillance dans les établissements sociaux et médico-sociaux en page 8 En France métropolitaine, les taux de nouvelles hospitalisations étaient en baisse dans l’ensemble des régions. Les plus 
élevés étaient en Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les taux de nouvelles admissions en soins critiques étaient en baisse dans la majorité des régions et stables en Corse, Normandie et Grand Est. En Outre-mer, les taux de nouvelles hospitalisations et de nouvelles admissions en soins critiques étaient en diminution dans toutes les régions. Les taux les plus élevés pour les nouvelles hospitalisations et les admissions en soins critiques étaient observés à La Réunion et la Martinique.

Omicron représente désormais 99,6% des séquences interprétables, le sous-lignage BA.2 poursuit sa progression 

En semaine 08, la dominance d’Omicron en France métropolitaine observée dans les données de criblage se confirmait avec les données de séquençages de l’enquête Flash S07 (14/02) où il représentait 99,6% des séquences interprétables, comme dans l’enquête Flash S06 (07/02). Le VOC Delta ne représentait plus que 0,4% des séquences interprétables de l’enquête Flash S07. Le VOI B.1.640 n’a pas été détecté depuis Flash S02 (10/01), mais des cas ont été identifiés hors enquêtes Flash jusqu’en semaine 06. Les données préliminaires de l’enquête Flash S08 (21/02) indiquaient aussi la dominance d’Omicron et la quasi-disparition de Delta. À ce jour, le VOC Omicron inclut trois sous-lignages : BA.1 (et son sous-lignage BA.1.1), BA.2 et BA.3. Les séquences d’Omicron identifiées en France appartiennent très majoritairement au sous-lignage BA.1 (35% des 1 829 séquences Omicron de l’enquête Flash S07) et à son sous-lignage BA.1.1 (40%). La proportion du sous-lignage BA.2 augmente à l’échelle nationale depuis début janvier : il représentait 9,2% des  séquences Omicron de Flash S05 (31/01), 15,4% de Flash S06 (07/02), 25% de Flash S07 (14/02) et 38% de Flash S08 (21/02), (données préliminaires). La progression de BA.2 au détriment de BA.1 est observée dans toutes les régions de France métropolitaine, mais à des niveaux différents selon les régions. En outre, ce sous-lignage est majoritaire en Nouvelle-Aquitaine depuis S07, territoire où il semble avoir été introduit plus précocement. 

Près de 83% des 65 ans et plus ont reçu une dose de rappel

Depuis le 18 février 2022, un recombinant Delta/Omicron (auquel aucun nom de lignage n’a encore été assigné) fait l’objet d’un suivi renforcé par Santé publique France et le CNR Virus des infections respiratoires. La majorité de son génome correspond au variant Delta (sous-lignage AY.4), mais une large portion du gène S (codant pour la protéine Spike) correspond au variant Omicron (sous-lignage BA.1). Au 02 mars, 18 séquences de ce recombinant ont été détectées en France, dont 13 au cours d’enquêtes Flash. Plus d’informations sont disponibles dans l’analyse de risque variants du 23/02/2022.

Au 1er mars 2022, l’estimation de la couverture vaccinale de la population générale à partir de Vaccin Covid était de 79,3% pour une primo-vaccination complète et de 57,9% pour la dose de rappel. Parmi les 18 ans et plus, 72,5% avaient reçu une dose de rappel et 82,5% de ceux qui étaient éligibles au rappel à cette date l’avaient effectivement reçue. Parmi les 65 ans et plus, 82,7% avaient reçu une dose de rappel et 90,9% de ceux qui y étaient éligibles à cette date l’avaient reçue. En outre, 9,1% des enfants âgés de 10 à 11 ans avaient reçu une première dose de vaccin (3,1% pour les 5 à 9 ans). 


Par ailleurs, Santé publique France publie la mise à jour de la Surveillance des cas de COVID-19 chez les professionnels en établissements de santé et Bilan des activités de traçage des contacts

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