La SLA est une maladie neurodégénérative, dont l’incidence augmente auprès 40 ans. Au cours de la SLA, les « motoneurones » (cellules nerveuses transmettant les ordres de mouvement aux muscles) meurent ou dégénèrent. Si la SLA n’est pas une maladie touchant typiquement les personnes âgées, son pic d’incidence se situe entre 55 et 70 ans
Diagnostic et symptôme
Les muscles qui ne sont plus stimulés s’atrophient et des activités simples comme les mouvements de certains membres, la marche ou le langage deviennent difficiles. Si ces symptômes et d’autres tels que les douleurs musculaires, les entorses à répétition ou les troubles de la déglutition persistent, il convient de consulter un
neurologue.
Le diagnostic reposera sur l’examen neurologique et un électro-neuro-myogramme (ENMG).
Prise en charge
La maladie est incurable et le seul médicament autorisé (le riluzole) permet seulement d’en freiner l’évolution. Du fait que la SLA entraîne rapidement une perte d’autonomie, la prise en charge repose sur la compensation humaine et technique, afin d’éviter l’isolement social du patient et de maintenir son bien être.
La prise en charge comprendra :
■ Des traitements physiques (kinésithérapie et ergothérapie)
■ Des soins d’hygiène et confort (prodigués par des infirmières ou des aides-soignantes)
■ Des aides à l’alimentation (par une auxiliaire de vie sociale).
■ Des aides à la communication (orthophonie).
■Un soutien psychologique
Quelle structure choisir ?
Lorsque le maintien à domicile n’est plus viable, la structure la plus adaptée reste l’EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour personnes âgées dépendantes). Pour bénéficier surtout d’un environnement sécurisé mais aussi d’une prise en charge complète par différents intervenants.