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Allergies, les seniors sont aussi concernés !

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En 2050, 50 % de la population mondiale sera affectée par au moins une maladie allergique selon l’OMS1. L’Organisation mondiale de la santé classe l’allergie au 4ème rang mondial des maladies après le cancer, les pathologies cardiovasculaires et le sida. Le nombre de personnes allergiques a doublé ces vingt dernières années. Si les allergies ont aussi une origine génétique, rien ne semble arrêter ce mal du siècle aggravé notamment par nos modes de vie. L’environnement extérieur ou intérieur, les paramètres épigénétiques ou encore la dimension psychosociologique ont un impact sur le développement de l’allergie.

Aujourd’hui en France, 1 personne sur 4 est allergique. Des solutions existent, elles commencent par un préalable indispensable : savoir à quoi on est allergique! D’où l’importance du diagnostic dès l’apparition des premiers symptômes et de la prise en charge de la maladie. Trop de personnes ignorent qu’une allergie non traitée risque de s’aggraver. En moyenne, une personne allergique attend sept ans avant d’aller consulter un médecin.

Des polluants et des irritants sont présents à l’intérieur de nos habitations. Ils exacerbent la sensibilité aux allergènes. Certaines idées reçues persistent… 89 % des Français considèrent que l’air intérieur de leur logement est de bonne qualité, alors que l’air intérieur est en moyenne 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur. En agissant dès aujourd’hui sur son environnement intérieur, on réduit les risques d’aggravation de son allergie.

Être diagnostiqué, se prendre en charge et prendre soin de soi, c’est ne plus subir son allergie et devenir acteur de sa maladie.

Pollution extérieure et intérieure, quel impact sur l’allergie ?

L’environnement, que ce soit ce que nous respirons, ce que nous mangeons ou ce que nous touchons, comporte une multitude de substances sensibilisantes, appelées «allergènes », substances dont le pouvoir nocif peut être augmenté par des facteurs tels que la pollution extérieure ou intérieure.

Environnement extérieur, un facteur déclenchant de l’allergie

Certaines allergies sont déclenchées par les allergènes extérieurs tels que les pollens. Ces éléments sont bien présents dans les grandes villes même si les rues sont pavées ou recouvertes d’un revêtement qui empêche la pousse des plantes et des arbres, limitant ainsi la production de ces allergènes.

Outre les pollens, de nombreux polluants chimiques sont présents dans l’air extérieur. Si les personnes allergiques peuvent réagir à leur contact, ces polluants ne sont pas des allergènes mais des irritants. Ce sont des facteurs qui aggravent les réactions allergiques. Les principaux polluants peuvent être notamment impliqués dans l’aggravation des symptômes chez les personnes souffrant de rhinite qu’elle soit allergique ou non.

Les polluants chimiques les plus fréquents ? L’ozone, les oxydes d’azote, les petites particules provenant des gaz d’échappement, le formaldéhyde, les différents composés organiques volatils (COV), les fumées quelle que soit leur provenance…

Ainsi, les particules de diesel, car la pollution urbaine est essentiellement liée aux automobiles, et le réseau de chauffage urbain jouent également un rôle dans l’augmentation des manifestations allergiques.

Pollution et changement climatique

69 % des français pensent que les changements climatiques sont responsables de l’augmentation des allergies respiratoires. En effet, ils augmentent la durée des saisons polliniques. Il y a plus de pollens dans l’air et plus longtemps. La pollution exacerbe ce phénomène.

Allergie, quand le danger vient aussi de l’intérieur

Selon un sondage récent sur la perception des français sur leur environnement intérieur, 89% pensent que l’air intérieur de leur logement est de bonne qualité, 93% pensent que le ménage peut assainir l’air intérieur et 60% pensent que l’air extérieur est plus pollué que l’air intérieur… Erreur !

Dans les lieux clos, plusieurs allergènes sont susceptibles de provoquer des réactions allergiques (acariens, poils d’animaux, moisissures…). À ces allergènes s’ajoutent les « polluants domestiques » utilisés au quotidien. Ces polluants fragilisent les occupants et augmentent le risque d’apparition de symptômes allergiques (tabac, produits d’entretien…).

Selon plusieurs études épidémiologiques, ces polluants créent une mauvaise qualité de l’air et accentuent la survenue de nombreuses allergies telles que la rhinite. Le 1er polluant présent dans les logements est le tabac. Outre son pouvoir irritant, sa fumée aggrave les réactions allergiques.

Le dioxyde d’azote qui se dégage des cheminées ou des cuisinières à gaz lorsqu’elles sont allumées et les composés organiques volatils (COV) dont le formaldéhyde, mieux connu sous le nom de formol sont également des polluants responsables de l’aggravation d’allergies. Les COV sont des substances chimiques qui s’évaporent plus ou moins rapidement à la température ambiante. On les retrouve dans de nombreux objets de la vie quotidienne tels que les désodorisants, les encens, les bougies parfumées, les huiles essentielles ou encore dans les produits de beauté et dans les produits ménagers. Ils mettent en suspension dans l’air des particules fines qui sont inhalées et qui se déposent dans les voies aériennes. Elles ont un fort pouvoir irritant qui aggrave les symptômes allergiques. Les huiles essentielles sont de plus en plus utilisées et parfois recommandées par les fabricants pour la lutte contre les allergènes tels que les acariens ou les moisissures. Il a été prouvé que ces huiles essentielles libéraient à l’intérieur un COV très irritant pour les bronches. Elles peuvent ainsi potentiellement aggraver les symptômes d’asthme.

Il est possible de faire appel à un Conseiller Médical en Environnement Intérieur (CMEI) lorsqu’une allergie liée à une substance présente dans l’habitat est soupçon
née. Il se rendra chez la personne allergique pour réaliser un diagnostic de l’habitat, effectuer des mesures et identifier ainsi les allergènes et les polluants présents. Il partagera avec lui des conseils pratiques pour diminuer leur présence. Le CMEI intervient sur demande des médecins (généralistes, allergologues, pneumologues, pédiatres…). La visite est gratuite lorsque le CMEI est rattaché à une structure publique (hôpitaux, CHU, réseaux d’éducation, ARS, service d’hygiène des villes) ou peut être payante quand l’activité est exercée de manière libérale (plus d’infos sur www.cmei-france.fr).

Comment agir face aux facteurs environnementaux ?

Le Docteur Isabella Annesi-Maesano, Épidémiologie des maladies allergiques et respiratoires, Institut Pierre Louis d’Épidémiologie et Santé Publique, UMR S1136, Inserm et UPMC Université Paris 6, Faculté de médecine SaintAntoine, Paris, nous donne quelques conseils :

Comment éviter que des allergènes extérieurs ne pénètrent à l’intérieur ?

Les deux principaux allergènes extérieurs, que sont les pollens et les moisissures, peuvent rentrer à l’intérieur. Certaines périodes de l’année sont plus propices à la propagation des pollens et des moisissures. C’est à l’arrivée du printemps que les pollens se disséminent dans l’air et provoquent les allergies saisonnières. Quant aux moisissures, elles se développement surtout lors de la macération des feuilles et de la pelouse tondue laissées en tas dans un coin du jardin en été ou en automne, car les pollens et les moisissures peuvent être portés à l’intérieur.

Comment nettoyer les moisissures efficacement sans polluer davantage notre intérieur ?

En cas de moisissures et lorsque la taille de la surface atteinte le permet, le meilleur moyen est de nettoyer avec de l’eau de javel. Ce désinfectant est très efficace contre les moisissures mais il est également un polluant très irritant. Il conviendra donc de nettoyer les moisissures en aérant durant toute la durée du nettoyage et même après.

Quels sont les trois ou quatre principaux gestes pour agir sur la qualité de notre environnement ?

Évidemment, il ne faut pas fumer. La fumée de tabac est la première source de pollution intérieure et en tant que tel un des premiers facteurs aggravants de l’allergie.

Pour libérer au maximum son intérieur des polluants chimiques et des bio-contaminants tels que les allergènes, il faut aérer. La ventilation à double flux est la solution optimale pour évacuer les polluants gazeux et les irritants. Mais une ventilation à simple flux est déjà mieux que rien ! La qualité de la mise en oeuvre et de l’entretien sont primordiales pour garantir l’efficacité de ce type d’équipement.

Concernant les allergènes, étant donné qu’ils tombent sur le sol, privilégiez les sols lisses type carrelage, parquet, lino plus faciles à entretenir.

Et enfin, il est recommandé d’éviter tous les parfums d’intérieur (bougies, en aérosols ou diffuseur de parfum automatique ou électrique).

Autres conseils pratiques

Allergie aux animaux

Éviter tout contact avec les animaux, l’idéal est de ne pas posséder d’animaux car les allergènes sont très volatils et circulent dans toute l’habitation.

Allergie aux pollens

Les pollens sont plus allergisants lorsqu’un pic de pollution intervient au moment d’une saison pollinique.

Il conviendra de ne pas faire d’effort sportif à l’extérieur à ce moment-là (ex. course à pied), car ce cumul de risque peut déclencher une crise d’asthme.

Allergie aux acariens

Le cas échéant, voici quelques conseils spécifiques pour lutter contre les acariens, à faire soi-même à la maison: ne pas dormir avec des oreillers en plume, préférer une literie synthétique, laver ses draps à 60°, retirer les tapis et, si possible, ne pas mettre de moquette dans les chambres.

Et l’allergie alimentaire ?

L’allergie alimentaire est à l’origine du plus grand nombre de cas d’anaphylaxie. Environ 30% des réactions anaphylactiques sont causées par des aliments. Cette réaction grave de l’organisme va souvent débuter par des signes allergiques au niveau de la peau (urticaire), de la bouche et de la gorge (picotements, œdème des lèvres, de la gorge) puis se poursuivre par des difficultés à la parole, à la déglutition et respiratoires. Il peut même y avoir une baisse de la tension artérielle avec une perte de connaissance. On parle alors de choc anaphylactique.

C’est une véritable urgence vitale qui doit être traitée par l’administration d’adrénaline par injection et qui nécessite une surveillance médicale d’au moins 24 heures. Prise à temps, c’est-à-dire dès l’apparition des premiers symptômes, elle peut sauver la vie de la personne faisant un choc anaphylactique.

Au quotidien, une lecture attentive des étiquettes pour identifier les allergènes est nécessaire même sur des produits d’une marque identique. Il est impératif d’être équipé d’une trousse d’urgence contenant éventuellement de l’adrénaline auto- injectable et d’être informé et formé au suivi de son allergie : connaître les symptômes, savoir quand agir et de quelle manière grâce à une éducation thérapeutique.

Les liens entre les facteurs psychologiques et les symptômes allergiques

Le stress affecte plus de 60% de la population française. La personne va réagir à ce qui lui pose problème à la fois avec son corps et son psychisme ; des effets sont observables sur ses comportements ou sa santé. L’activité professionnelle constitue l’une des sources de stress les plus fréquentes. Le stress chronique peut déclencher certains symptômes ou les aggraver : éternuements, respiration sifflante, démangeaisons… Avec le temps, le stress peut provoquer des changements chimiques et ainsi perturber le système immunitaire et le rendre plus sensible aux allergènes. Les manifestations allergiques peuvent donc s’intensifier et s’aggraver.

Eczéma et rhinite allergique

Les professionnels de santé sont globalement d’accord sur le fait que l’anxiété et les conflits sont capables d’exacerber les maladies de peau, psoriasis et eczéma notamment. De nombreuses études prouvent que le stress est très fréquemment un élément déclencheur ou amplificateur de l’expression cutanée qu’est la dermatite ou l’eczéma atopique. L’eczéma atopique et l’eczéma allergique (c’est-à-dire un eczéma de contact) se manifestent tous deux par des plaques rouges, à contours mal
limités, recouvertes de petites croûtes ou de peau sèche.

L’eczéma atopique est une maladie qui touche la peau et les muqueuses. Les symptômes les plus fréquents de cette maladie sont des lésions d’irritation survenant sur une peau très sèche, des rougeurs, des démangeaisons… Les allergènes ne sont pas toujours directement en cause, les bains ou douches trop prolongées, l’air froid en hiver, le stress, parfois certaines infections virales peuvent aggraver l’eczéma atopique.

Quant à l’eczéma allergique de contact, il provoque des plaques d’eczéma localisées à l’endroit du contact avec un produit auquel on est allergique (parfum, cosmétiques…). Une fois identifié, le produit responsable doit être définitivement évité.

Par ailleurs, le cortisol, une hormone induite par le stress, peut avoir des effets sur le système immunitaire et amplifier les symptômes de la rhinite allergique (écoulement nasal, yeux qui piquent, crises d’éternuements…)

Allergie : bien prendre en charge la maladie

Reconnaître les premiers symptômes

Dès qu’une personne prend conscience de ses symptômes, elle doit consulter son médecin traitant afin de vérifier qu’il s’agit d’une allergie. Ce dernier l’orientera vers un allergologue qui confirmera ou non l’allergie et prescrira un traitement adapté et l’aidera à agir en adoptant de bons réflexes.

Pourquoi consulter un allergologue ?

L’intervention d’un médecin allergologue permet de confirmer le diagnostic par un interrogatoire précis. L’allergologue identifie précisément l’allergène en cause par des tests cutanés et/ou si nécessaire par une prise de sang (dosage des IgE spécifiques). Une fois le diagnostic établi, l’allergologue propose un traitement adapté et réalise son suivi. Il initie une véritable relation avec ses patients et les accompagne dans la durée afin de contrôler l’évolution des symptômes et de maîtriser les risques d’aggravation. Grâce à son expertise, l’allergologue est le référent de choix pour conseiller les patients et les aider à mieux vivre au quotidien.

Où trouver un allergologue ?

Le médecin traitant consulté à l’apparition des premiers symptômes peut orienter le patient vers son correspondant allergologue s’il soupçonne une allergie. D’autres solutions existent pour obtenir les coordonnées d’un allergologue, telles que la consultation d’annuaires classiques ou ceux des organisations professionnelles comme le Syndicat Français des Allergologues : www. syfal.fr

Traiter l’allergie

■ Les traitements symptomatiques

Les personnes qui ont connaissance de leur maladie,
dont les symptômes sont légers, occasionnels et apparaissant dans des conditions bien définies peuvent prendre certains traitements dits symptomatiques. Prescrits par le médecin allergologue ou le médecin traitant en fonction de la fréquence et de l’intensité des symptômes, ces traitements médicamenteux sont utilisés pour réduire et soulager les symptômes de l’allergie. Ces traitements sont efficaces sur les symptômes mais leur effet cesse dès l’arrêt de la prise car ils ne s’attaquent pas à la cause de la maladie, quelle qu’en soit sa sévérité.

Les antihistaminiques : premiers traitements utilisés avec ou sans ordonnance pour soulager les symptômes en bloquant l’action de l’histamine, ils sont prescrits dans le traitement symptomatique des rhinites et des rhinoconjonctivites périodiques ou perannuelles. Ils agissent rapidement sur l’écoulement et les démangeaisons nasales fréquents dans les rhinites allergiques. Ils sont également efficaces pour soulager les démangeaisons provoquées par l’eczéma ou l’urticaire. Leur effet cesse dès l’arrêt de la prise, ne s’attaque pas à la cause et n’empêche ni l’évolution ni l’aggravation de l’allergie.

Les corticoïdes : ils sont utilisés sous différentes formes dans le traitement de l’asthme et des allergies respiratoires ou cutanées. Ils sont prescrits pour leurs propriétés anti-inflammatoires. Efficaces pour réduire l’obstruction nasale et l’inflammation des bronches sous forme de pulvérisations nasales dans la rhinite allergique, ils sont utilisés sous forme de crèmes ou de pommades dans l’eczéma atopique. Dans le traitement de fond de l’asthme, les corticoïdes utilisés sous forme inhalée constituent le traitement de fond de cette maladie inflammatoire.

Les antileucotriènes : ils bloquent l’action des leucotriènes (substances produites par le système immunitaire lors d’une réaction allergique). Ils sont utilisés dans le traitement de l’asthme lié à l’effort et en traitement de fond additionnel de l’asthme. Ils peuvent aussi apporter un soulagement des symptômes de rhinite allergique intermittente associée à l’asthme.

Les bronchodilatateurs : prescrits en cas d’asthme, ils dilatent les bronches de façon à améliorer la fonction respiratoire et constituent le traitement de crise. Les bronchodilatateurs de longue durée d’action peuvent être associés aux corticoïdes en traitement de fond. Ils sont administrés sous forme inhalée).

■ Les mesures d’éviction

Une fois l’allergène identifié, il est nécessaire de limiter les contacts avec lui. Selon l’allergène responsable des symptômes de l’allergie, cela sera plus ou moins facile à mettre en place. Il convient également de réduire au maximum les contacts avec les facteurs aggravants ses symptômes allergiques. Cela passe par un changement dans ses habitudes et l’adoption de bons réflexes pour améliorer sa vie quotidienne et réduire la fréquence des symptômes.

■ L’immunothérapie allergénique (ou désensibilisation)

L’immunothérapie allergénique (ITA) consiste à rééduquer le système immunitaire en administrant au patient des doses croissantes et progressives de l’allergène responsable pendant au moins trois ans afin d’induire une tolérance accrue à long terme. L’immunothérapie allergénique est le seul traite traitement efficace à long terme sur l’allergie et sur tous les symptômes de la rhinite allergique. L’ITA permet de tolérer à long terme les allergènes, en modifiant durablement la réponse immunitaire. C’est un traitement qui rééquilibre le système immunitaire, dont les effets bénéfiques se poursuivent après l’arrêt du traitement. Elle permet de diminuer le recours aux traitements symptomatiques et peut jouer un rôle préventif dans le développement de l’asthme et de nouvelles formes d’allergies.

Adopter les bons réflexes

1. Être attentif à l’apparition des tous premiers symptômes allergiques et aller consulter un allergologue pour savoir précisément ce à quoi on est allergique

2. Pour agir sur son allergie, bien prendre son traitement pendant toute la durée prescrite !

3. Limiter les contacts avec l’allergène responsable en adoptant des mesures d’éviction : Contre les acariens, pollens, phanères d’animaux, les moisissures…

• ouvrir les fenêtres au minimum 15 minutes 2 fois par jour matin et soir en évitant les heures, les plus chaudes de la journée

• lutter contre l’humidité en entretenant régulièrement les systèmes d’aération et de ventilation du logement,

• diminuer la température intérieure et améliorer la ventilation et l’aération du domicile,

• se rincer les cheveux et se doucher en rentrant de promenade à la période des pollens ou au printemps,

• consulter les alertes polliniques et, en fonction, choisir ses heures de sortie, • ne pas tondre soi-même le gazon,

• ne pas mettre le linge à sécher dehors pendant les saisons polliniques,

• fermer les fenêtres aux heures chaudes,

• maintenir les animaux hors de la maison ou au moins de la chambre.

Contre les polluants et irritants (tabac, dioxyde d’azote et Composés Organiques Volatils…)

• ne pas fumer, même à la fenêtre. L’arrêt total de la cigarette est évidemment recommandé,61

• privilégier les produits naturels : savon noir, bicarbonate de soude, vinaigre blanc, etc.

• En cas d’utilisation de produits chimiques, respecter les notices et limiter leur nombre en intérieur,

• choisir des matériaux à faible émission de COV et avec le moins de pictogrammes de prévention,

• ne pas utiliser de bougies parfumées, encens, huiles essentielles, désodorisants d’intérieur, bombes aérosols. 4. Contre le stress, adopter quotidiennement de bonnes habitudes

• Identifiez la source de votre stress : et essayez de l’éliminer ; ne l’ignorez pas,

• dormez le plus possible : chaque fois que vous le pouvez,

• faites suffisamment d’exercice pour réduire votre stress: la marche est aussi une forme d’exercice,

• méditez : pour reposer votre esprit,

• essayez de respirer profondément : faites cet exercice pendant une séance de yoga ou séparément,

• intégrez les mouvements : le yoga et le tai-chi en sont deux exemples,

• obtenez de l’aide : de votre famille, de vos amis ou d’un groupe d’entraide,

• parlez à votre médecin : si vous avez besoin d’aide pour lutter contre le stress, demandez à votre médecin qu’il vous suggère une solution qui vous convient.

5. Avoir toujours sur soi son traitement de crise : bronchodilatateur, adrénaline…

6. Éviter tout contact avec les aliments allergènes ou apprendre à décrypter les étiquettes des produits alimentaires avant l’achat

7. Faire du sport en évitant certains espaces sportifs en fonction de son allergie : piscine, terrain de foot au printemps, équitation…

Sources et crédits textes/visuel : Association Asthme & Allergies – http://asthme-allergies.org – T : 0 800 19 20 21