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Bien-être & médecines douces

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D’après les spécialistes, 80% de nos dérèglements intérieurs seraient liés au stress et au mode de vie. Pour soulager leurs maux, les Français se tournent de plus en plus vers les médecines naturelles. Ostéopathie, phytothérapie, chiropraxie, homéopathie… apparaissent comme un complément de santé que beaucoup plébiscitent. Ainsi on estime que 75% des Français ont déjà fait appel à des médecines douces. Zoom sur quelques techniques douces pour rester en forme et retrouver le bien-être du corps et de l’esprit.

L’acupuncture

Cette technique chinoise ancestrale (Inscrite au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO depuis 2010) a été importée en Europe par les Jésuites au XVIIe siècle. Selon la médecine chinoise, le bon état de notre santé dépend d’une bonne circulation de l’énergie vitale, le «chi», dans notre corps. Cette énergie emprunte un certaines voies (les douze méridiens), sur lesquelles sont situés des points.

Lorsqu’un organe est trop actif ou au contraire déficient, l’énergie ne circule plus normalement. Il se crée soit une sorte de blocage qu’il faut éliminer, soit un «trou» qu’il faut réactiver pour traiter la maladie. Un diagnostic d’acupuncture demande au moins trois quarts d’heure à la première séance : entretien approfondi, observation de la langue, du teint, palpation du corps (zones froides, tendues…) et prise des «pouls chinois», qui renseignent le praticien sur l’état énergétique. Avec de fines aiguilles,
l’acupuncteur stimule les points de passage de l’énergie de façon à fortifier l’organe malade et à rétablir l’harmonie. L’acupuncture manifeste également ses effets sur les plans psychiques et émotionnels que l’ExtrêmeOrient n’a jamais dissociés du physique, car le stress, le chagrin ou la colère portent en eux les « germes » d’un déséquilibre. Son action antidouleur a été maintes fois démontrée. C’est un excellent moyen de traiter les infections chroniques ou à répétition comme la colopathie, l’insomnie, la dépression. Elle améliore l’hypertension, les allergies, la migraine, la fatigue et les déséquilibres hormonaux.

L’aromathérapie

L’aromathérapie est connue depuis des millénaires. Décrites précédemment sous le nom d’essence ou d’essence aromatique, ce n’est qu’en 1972 que l’appellation «huiles essentielles» de plantes aromatiques est retenue. Loin des utilisations séculaires décrites par les Egyptiens dans l’embaumement, l’utilisation des essences a été perfectionnée en même temps que la chimie moderne. Le terme «aromathérapie» a été inventé par un ingénieur-chimiste lyonnais René-Maurice Gattefossé en 1928. On compte plus de 400 essences issues de végétaux. Mais en pratique, seule une quarantaine d’huiles essentielles sont utilisées en aromathérapie. Du rhume aux tendinites, en passant par la fatigue chronique ou la dépression, l’aromathérapie a fait ses preuves comme support thérapeutique efficace et naturel pour de très nombreuses affections.

L’ayurveda

Originaire d’Inde, l’Ayurvéda, depuis environ 5.000 ans, allie médecine et philosophie. Elle est aujourd’hui reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme une médecine à part entière. Le terme Ayurveda vient de deux mots du sanscrit : « ayur » qui signifie la vie ou longévité et « veda », la connaissance, l’Ayurvéda peut donc se traduire littéralement par « Connaissance de la vie ». Bien plus qu’un système de santé, c’est un art de vivre complet qui prend en compte tous les aspects de l’être humain, de ceux, plus abstraits et transcendantaux, de l’existence, jusqu’à ceux, plus matériels et concrets, du corps physique. Pour l’Ayurvéda, chaque individu est constitué d’une combinaison unique de trois « doshas » ou humeurs biologiques, Vata (l’air), Pitta (le feu) et Kapha (l’eau). Cette combinaison, déterminée au moment de la conception, va représenter la constitution natale de l’individu autrement dit « Prakriti». C’est du maintien de l’équilibre des trois doshas que dépend l’état de santé ainsi que la longévité d’une personne. Elles sont présentes en chacun de nous mais dans des proportions différentes, qui déterminent un régime alimentaire et une hygiène de vie spécifiques. À ce régime alimentaire s’ajoutent les massages ayurvédiques.

La gymnastique douce

Fondée sur une prise de conscience corporelle, elle invite avant tout au bien-être, loin de toute compétition. Le principe consiste à maîtriser la respiration en coordination avec des mouvements lents et précis, des postures, des automassages. L’énergie circule, les tensions douloureuses s’amenuisent. Une séance procure détente et même euphorie. Voici une sélection :

Qi Gong, une gymnastique traditionnelle chinoise. Travail sur l’énergie vitale qui favorise l’harmonie du corps, du souffle et de l’esprit.

Wutao, une discipline inspirée de la philosophie taoïste, reposant sur des mouvements ondulatoires proches de la danse. Elle procure la souplesse et le tonus du corps.

Méthode Feldenkrais, développée dans les années 1950 par un physicien et judoka, elle opte pour la prise de conscience par le mouvement qui vise une réappropriation de son propre schéma corporel.

Pilates, une technique qui renforce le tonus musculaire en profondeur et prévient d’éventuelles douleurs chroniques.

Taï Chi, la gymnastique la plus populaire en Chine. Martiale, cette gym énergétique douce est, selon les médecins chinois, gage de santé et de longévité. Elle conjugue la relaxation en mouvement, la concentration dans la détente et la maîtrise de soi. Idéal pour retrouver calme et sérénité.

L’homéopathie

L’homéopathie est considérée aujourd’hui comme l’une des méthodes thérapeutiques les plus appréciées et les plus recherchées. Depuis l’inscription officielle à la pharmacopée française des premiers médicaments homéopathiques en 1965, la popularité de ces produits a sans cesse progressé.

Alors qu’en 1982 seulement 16 % des Français déclaraient avoir recours au moins occasionnellement à l’homéopathie, ils seraient aujourd’hui 40 %*.

Étymologiquement, le terme homéopathie est dérive des mots grecs «homoios» et «pathos» qui signifient respectivement « similaire » et « maladie ». En effet, le principe fondamental de cette méthode thérapeutique repose sur la théorie selon laquelle une maladie peut être traitée par des doses infinitésimales de substances ayant la faculté de reproduire dans l’organisme des symptômes similaires à ceux provoqués par cette maladie elle-même. Les médicaments homéopathiques sont donc élaborés à partir de substances végétales, minérales ou animales se caractérisant par leur aptitude à provoquer chez un sujet en bonne santé des symptômes analogues à ceux de la maladie qu’il s’agit de soigner. Cette découverte révolutionnaire, nous la devons au médecin allemand Samuel Hahnemann qui, vers la fin du 18ème siècle, met en évidence les propriétés uniques de l’écorce de quinquina.

* Étude IPSOS conduite sur 975 personnes – 18 ans et plus, mai 2004 – Laboratoire Boiron

L’hypnose

L’hypnose est un état de semi-sommeil ou de sommeil éveillé dans lequel la personne hypnotisée se trouve totalement relaxée. Il existe 4 formes courantes d’hypnose :

• Traditionnelle – l’hypnotiseur joue un rôle de premier plan et il prononce des suggestions tandis que le patient reste passif,

• Semi-traditionnelle – l’hypnotiseur émet à la fois des suggestions directes et indirectes, • Nouvelle – l’accent est mis sur la personne et sur sa relation avec le thérapeute

• Ericksonienne – le patient participe à sa mise en condition hypnotique puis le thérapeute utilise des métaphores pour que l’inconscient du sujet choisisse lui-même les solutions de ses problèmes.

De plus en plus utilisée en médecine et en psychothérapie, l’hypnose est efficace pour lutter contre la douleur, l’anxiété, les troubles de la sexualité et les phobies ainsi que pour se libérer de certaines dépendances comme le tabac.

La méditation en pleine conscience

Cette forme de méditation vient du bouddhisme, qui la considère comme «la troisième forme de sagesse». Pour résumer, elle consiste à focaliser pleinement son attention sur le moment présent et à analyser les sensations ressenties, en se servant notamment de l’observation de la respiration pour accéder au fameux état de «pleine conscience». Une technique importée aux Etats-Unis dans les années 1950 et dont le professeur de médecine Jon Kabat-Zinn, est aujourd’hui considéré comme le chef de file. Ce chercheur en biologie moléculaire a en effet mis au point une méthode de diminution et de contrôle du stress grâce à la méditation de pleine conscience baptisée Mindfulness-Based Stress Reduction. Aujourd’hui plus de 200 instituts dédiés à la MBCT existent aux États-Unis et en France. Nombreux sont les médecins à l’avoir adoptée, qu’il s’agisse de disciples du GROS (groupe de recherche sur l’obésité et le surpoids) qui l’utilisent dans la lutte contre les compulsions alimentaires ou le très médiatisé psychiatre Christophe André, qui forme depuis dix ans des soignants à l’hôpital Saint-Anne.

La naturopathie

La naturopathie est un système médical complet qui mise sur la stimulation des mécanismes naturels d’autoguérison du corps. Les interventions du naturopathe visent en premier lieu à activer, nourrir et renforcer ces mécanismes plutôt qu’à éliminer des symptômes ou à attaquer directement des agents pathogènes. Elles se veulent aussi douces et non offensive que possible.

Parmi les outils privilégiés de la naturopathie : la phytothérapie, la nutrition, l’homéopathie, l’aromathérapie, les manipulations physiques, les techniques de gestion du stress…

L’osthéopathie

L’ostéopathie a été fondée en 1874 par un médecin américain, le Dr Andrew Taylor Still, à partir de concepts tirés des médecines antiques grecque et égyptienne ainsi que de la médecine de la Renaissance. En France, la pratique de l’ostéopathie s’est surtout développée depuis une vingtaine d’années profitant de l’engouement pour les médecines douces. Le mot d’ostéopathie dérive d’osteon (os en grec) et de pathos (affection). Rien d’étonnant donc à ce que ce terme désigne une médecine manuelle, où le squelette joue un grand rôle. Pour les ostéopathes, les différentes structures du corps ont la capacité de se mouvoir en toute liberté.

Lorsqu’une perte de mobilité apparaît au niveau des muscles, des viscères, du crâne ou des enveloppes (fascia), des symptômes surviennent. À la fois préventive et curative, cette médecine manuelle vise à rééquilibrer les structures ostéo-articulaires et viscérales qui ont perdu leur mobilité.

Elle considère que toutes les parties du corps sont reliées entre elles. Les pathologies concernées sont variées et ne se limitent pas aux affections de la colonne vertébrale comme la sciatique, le lumbago, le torticolis, les douleurs d’épaules, de côtes, les maladies de l’appareil locomoteur comme l’arthrose, les conséquences des traumatismes… Les ostéopathes prennent, aussi en charge des problèmes aussi divers que les maux de tête ou les vertiges, l’anxiété, les troubles du sommeil, l’asthme, les colites, les «petits maux» liés à la grossesse… L’ostéopathie est parfois employée chez des nourrissons pour
régler des problèmes d’agitation ou du sommeil.

La phytothérapie

Aujourd’hui 63% des Français plébiscitent la phytothérapie, selon un sondage de la Sofres, réalisé en mai 2011.

Plusieurs raisons à cette utilisation, la prévention pour 43% des consommateurs, un complément à la « médecine classique » pour 35% d’entre eux. De tout temps l’homme s’est nourrit et soigné par la nature, utilisant les plantes dans leur intégralité, feuilles écorces, racines, fleurs, pollens, sèves, fruits, graines… Les modes de préparation sont tout aussi nombreux : infusion, macération, crème, gélule, huile essentielle, cataplasme… Les plantes médicinales contiennent des principes actifs qui exercent une action biologique directe sur l’organisme. En réalité, chacune d’elle offrirait deux à trois cents composants différents. Selon les phytothérapeutes, c’est de l’interaction entre ces différentes substances que naîtrait l’efficacité thérapeutique. Bien qu’il existe, selon l’OMS, plus de 20 000 plantes utilisées dans le monde pour leurs propriétés médicinales, seulement 2.000 à 3.000 plantes médicinales ont été étudiées au niveau scientifique. Ce qui à ce jour est largement suffisant pour répondre à nos différents maux, en appui des traitements classiques.

La réflexologie plantaire

Selon la médecine chinoise, les pieds sont une représentation miniaturisée du corps humain dont chaque terminaison nerveuse, appelée aussi zone réflexe, correspond à un organe ou une partie de l’organisme.

Quand un organe ou une partie du corps fonctionnent mal, l’énergie est entravée, et ce blocage se répercute sur un point précis de la plante du pied. L’objectif du réflexologie est de détecter, via un massage des pieds, les tensions corporelles pour les libérer en rétablissant la circulation de l’énergie. Le but de la réflexologie est de soigner la cause, et pas seulement les symptômes de la maladie. Il n’existe donc pas de massage type en fonction de tel ou tel trouble mais uniquement des traitements « sur-mesure ». Le thérapeute prend en compte l’être dans sa globalité et ne se concentre pas uniquement sur la zone douloureuse.

La sophrologie

Inspirée de l’hypnose et de disciplines orientales comme le yoga, la sophrologie est une méthode de relaxation de type dynamique, qui a pour objectif de transformer des angoisses ou des phobies en pensées positives. Cette pratique psychocorporelle s’appuie essentiellement sur la détente physique, obtenue grâce à des exercices de respiration, et la visualisation d’images apaisantes. Cette discipline, qui fait partie des thérapies brèves, peut également se travailler sur le long terme. Fondée à Madrid en 1960 par Alfonso Caycedo, un neuropsychiatre nourri d’hypnose et de pensée orientale, la sophrologie est destinée à l’origine aux psychotiques. Pour les soigner, docteur Caycedo s’est interrogé sur l’existence possible d’un état de conscience harmonieux, ni pathologique, ni ordinaire, dit «sophronique», qu’il serait possible de conquérir afin de le transformer en ressource. La sophrologie, (du grec « sôs » – harmonie et « phren » – esprit), est une méthode d’investigation et d’harmonisation par des états modifiés de conscience. La sophrologie repose essentiellement sur la relaxation dynamique destinée à induire un état de détente physique et psychique. Au final, il s’agit de développer une vision plus objective de la réalité, et donc d’efficacité dans l’action.

Le yoga

Venu d’Inde, le yoga, dont le texte fondateur «Yoga-Sutra» de Patanjali, remonte au 1er siècle avant J.-C., a pénétré en Occident à la fin du XIXe siècle. Discipline corporelle et philosophie, il a pour le but d’amener à l’apaisement mental. Suivre régulièrement un cours permet souvent de soulager mal de dos, défaut de concentration, stress, insomnie ou encore détente et relâchement des tensions physiques et psychiques, et une meilleure relation avec soi et les autres.

La magnétothérapie

Les propriétés antalgiques et anti-inflammatoires naturelles des champs magnétiques statiques suscitent un intérêt croissant bien au-delà des adeptes des médecines complémentaires qui les connaissent déjà bien. Les sportifs, la médecine allopathique et les centres antidouleurs y voient aujourd’hui un réel intérêt thérapeutique.

Sans effet secondaire, les aimants thérapeutiques conviennent à chacun du plus jeune au plus âgé. Leur domaine de prédilection reconnu par de nombreuses études à travers le monde est leur action sur la circulation sanguine et la douleur quelle que soit son origine: arthrose, migraines, tendinites, névralgies, dorsalgies, cruralgies, cervicalgies, bref toutes les pathologies en -ite c’est-à-dire inflammatoires, ou en -algie, c’est-à-dire douleurs. Les aimants sont efficaces aussi sur les gonflements, par exemple appliqués sur une entorse, celle-ci se résorbe en quelques instants.

A noter, LA référence en matière de bien-être et santé au naturel : Le Salon Bien-être, Médecine douce & Thalasso Du 5 au 9 février 2015 PARIS PORTE DE VERSAILLES – HALL 2.2