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L’abricot de nos régions, il a tout bon !

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Né en Chine, où il poussait à l’état sauvage il y a 4 ou 5 000 ans, l’abricotier a lentement migré vers l’ouest pour arriver en France au XVe siècle seulement ! Après avoir traversé l’Inde, il a emprunté la route de la Soie pour finalement parvenir aux Grecs et aux Romains. Les Arabes ont largement contribué à sa propagation dans le bassin méditerranéen, principalement dans le sud de l’Espagne. Trouvant autour de la Méditerranée occidentale une terre d’accueil particulièrement favorable, il s’y est implanté durablement. Il faudra attendre le XVIIe siècle, et les nombreuses plantations effectuées à Versailles par le jardinier de Louis XIV, Jean-Baptiste La Quintinie dans le Potager du Roi pour que l’abricotier séduise les Français. Mais c’est véritablement le XVIIIe siècle qui marque le développement à grande échelle de la culture des abricots dans l’hexagone.

Une signature «gourmande»

“Abricots de nos Régions” est à la fois le nom d’une signature et d’une collective fédérant les producteurs et les entreprises d’expédition privées ou coopératives d’abricots français pour une production d’environ 165 000 tonnes. “Abricots de nos Régions” garantit aux consommateurs des fruits de qualité, produits en France dans le respect de méthodes traditionnelles et cultivés de façon responsable.

Ses bienfaits

L’Abricot de nos Régions représente une source remar
L’abricot de nos régions, il a tout bon ! Saveurs
&
quable de vitamine A, nécessaire à la croissance, au bon état de la peau et des muqueuses, ainsi qu’à la vision crépusculaire. À titre indicatif, deux petits abricots fournissent 50 % des apports journaliers conseillés pour l’adulte !

Avec une teneur globale de plus de 600 mg/100 g, l’abricot fait partie des fruits riches en minéraux (juste après la banane, mais avant le raisin ou l’orange, pourtant réputés pour leur bon apport minéral). Il est riche en potassium, fer, cuivre et magnésium. Autant de minéraux recherchés par les sportifs et, d’une manière générale, par toutes les personnes ayant une activité musculaire élevée.

Lorsqu’il est consommé “mûr à point”, l’abricot est un fruit particulièrement digeste. Ses fibres, très bien tolérées, sont bénéfiques pour le fonctionnement intestinal. Il fait d’ailleurs partie des premiers fruits que l’on peut servir aux bébés. L’abricot est utilisé également en cosmétique, sa pulpe ayant des qualités astringentes. En masque, on dit qu’elle resserre les pores de la peau et la revitalise.

Attention, fragile…

L’Abricot de nos Régions est un fruit délicat qui, une fois cueilli, doit être consommé assez rapidement… Après achat, il ne se conserve que deux ou trois jours, et toujours à température ambiante. Il est évidemment possible d’allonger ce temps de conservation à une semaine en plaçant les fruits dans le bac à légumes d’un réfrigérateur.

Dans ce cas, il est conseillé de sortir les abricots au moins vingt minutes avant dégustation pour qu’ils reprennent pleinement leurs arômes. Pour une conservation au-delà d’une semaine, il est souhaitable d’envisager la congélation, à laquelle l’abricot se prête parfaitement. Dans ce cas, il suffit de couper les fruits en deux le long du sillon, d’enlever les noyaux, de déposer les moitiés sur une plaque pour les congeler, de les placer ensuite dans des sacs en plastique et de les remettre au congélateur. Ainsi, les saveurs de l’été pourront être retrouvées en plein hiver.

De nombreuses variétés

La production française d’abricot est caractérisée par une offre étendue de variétés : il en existe actuellement plus d’une trentaine sur le marché ! Elles se différencient principalement par leur couleur (orange uniforme ou avec une surimpression rouge appelée “blush”), leur goût (les variétés sont plus ou moins sucrées ou acidu
& lées) et leur texture (plus ou moins juteuse).

Certaines variétés sont caractéristiques d’un terroir c’est le cas du Bergeron pour la vallée du Rhône, de l’Orangé de Provence et du Royal du Roussillon. Mais la plupart d’entre elles sont cultivées dans l’ensemble des vergers français.

Trois grands bassins de production se partagent la quasi-totalité de la production française : le Roussillon, le Languedoc-Provence et la vallée du Rhône.

Les abricots du Roussillon sont les plus précoces. Au pied du massif du Canigou, dans les vallées pyrénéennes du Réart, du Tech et de la Têt, ils sont récoltés de mi-mai à mi-juillet.

Quelques jours plus tard, à partir de fin mai la région Languedoc- Provence (Gard, Crau, Vaucluse) dévoile ses variétés jusqu’à la mi-juillet.

Quant à la région Rhône-Alpes, elle s’impose comme la première région de production, de début juin à début septembre, avec un pic de production de mi-juillet à mi-août.

Parmi les variétés d’Abricots de nos Régions, l’ Orangé de Provence est une variété traditionnelle de la région des Baronnies, entre sud Drôme et nord Vaucluse. De couleur orange clair tacheté de rouge, cet abricot de taille moyenne, fondant et parfumé, est présent sur les étals durant une grande partie du mois de juillet.

Comment le préparer ?

Rien n’est plus simple que la préparation des Abricots de nos Régions… Rincez-les sous l’eau, séchez-les à l’aide de papier absorbant, ouvrez-les au couteau (ou à la main s’ils sont bien mûrs) et retirez le noyau. Utilisés cuits dans des mets sucrés ou salés, les abricots peuvent être au choix : poêlés 7 à 8 min au beurre, compotés 15 min à feu doux dans une casserole avec un fond d’eau, cuits 15 à 20 min au four en papillotes, cuits à la vapeur quelques instants pour les garder légèrement fermes, ou encore pochés 15 min dans un sirop léger parfumé (mélisse, badiane, vanille…).

Sources : www.abricotsdenosregions.com- Interfel