Département montagneux le plus haut de France, situé entre Provence et Alpes du Nord, les Hautes-Alpes bénéficient d’un ensoleillement exceptionnel tout au long de l’année. Doté d’un superbe éventail de paysages, allant des forêts, alpages et vallées préservées aux hauts sommets et glaciers en passant par les gorges sauvages, ce vaste territoire dispose également d’un riche patrimoine bâti, que l’on découvre au fil de ses villes accueillantes et de ses villages typiques où les traditions, notamment pastorales, sont restées vivaces. Ses 6 800 km de sentiers de randonnée, ses domaines skiables réputés, ses sites d’escalade et ses multiples rivières et torrents, en font une destination Nature privilégiée propice à la pratique d’innombrables activités de plein air, été comme hiver.
Le briançonnais
Avec Serre Chevalier la plus connue, Montgenèvre la doyenne ou le mythique domaine de La Grave-La Meije, le Briançonnais est résolument tourné vers les sports d’hiver. Trois domaines parmi les plus grands de France.
Sa renommée, le territoire la tient aussi de son patrimoine. Briançon est labellisée Ville d’Art et d’Histoire, ses fortifications Vauban sont inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO, la vieille ville est en tout point remarquable avec la collégiale et la gargouille, tout comme le Géo-parc des Alpes Cottiennes et le Jardin Botanique Alpin du Lautaret. Le Briançonnais c’est aussi la proximité de l’Italie, les Grands Cols du Galibier, du Lautaret, de l’Izoard, ou encore la Vallée de la Clarée sauvage, Névache et Cervières où l’on pratique un large panel d’activités nordiques. Reconnue pour la qualité de son air et son climatisme, la vallée de la Guisane dispose de plusieurs établissements de bien-être comme les Grands Bains du Monêtier où coule une eau de source naturellement chaude et Durancia Montgenèvre, qui côtoient deux récents lacs biotopes.
Le Pays des Écrins
La Barre des Écrins avec ses 4 102 m d’altitude est le point culminant des Hautes-Alpes. L’histoire locale est imprégnée des exploits des alpinistes pionniers.
Vallouise et Ailefroide sont des hauts-lieux de la montagne, le deuxième site d’alpinisme français, juste après Chamonix. Un environnement grandiose qui conduit tout naturellement à la création du Parc national des Écrins en 1973, le plus grand des parcs nationaux français.
Le Pays des Écrins est riche de deux stations. Puy SaintVincent, la « protégée des vents » entourée de hauts sommets, bénéficie d’un enneigement naturel de qualité. Pelvoux-Vallouise déploie quant à elle ses pistes sous la plus prestigieuse cime du massif, la Barre des Écrins et abrite un étonnant village d’igloos.
À la fonte des neiges, l’eau vive prendra le relais sur la Durance à l’Argentière-la-Bessée. Belle reconversion pour une ville au passé industriel et minier, un passé à découvrir en visitant les mines d’argent du Fournel, le musée hydroélectrique des Claux ou les villages de ces hautes vallées.
Le Guillestrois
Entre Écrins et Queyras, sur la Route des Grandes Alpes, le Guillestrois recèle de trésors. Perchée sur un rocher abrupt entre Guil et Durance, la place forte Vauban de Mont-Dauphin est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2008. Elle domine plusieurs sites remarquables comme la Fontaine Pétrifiante à Réotier, une curiosité naturelle géologique ou le Plan de Phazy d’où jaillissent des eaux naturellement chaudes. Vars et Risoul sont le poumon touristique du Guillestrois.Ces deux stations connues pour leur domaine skiable commun de La Forêt Blanche (185 kilomètres de pistes étagées de 1 650 m à 2 750 m d’altitude) et les nombreux grands événements qu’elles organisent, sont parmi les plus attractives des Alpes du Sud. Quant au chef- lieu Guillestre, il s’anime tout au long de l’année et présente quelques belles initiatives comme les ateliers Consom’acteurs qui lui valent le label de Destination Touristique d’Excellence.
Le Queyras
Le Parc naturel régional du Queyras est créé dès 1977. Il est vrai que la valeur paysagère et patrimoniale de cette pépite des Hautes-Alpes est inestimable. À 2 040 m d’altitude, Saint- Véran compte parmi les « Plus beaux villages de France ».
La tradition y est omniprésente. Chalets de fustes, fontaines en bois de mélèze, cadrans solaires là où dit-on « Les coqs picorent les étoiles », donnent un cachet unique à la commune la plus haute de France qui devient une station village l’hiver comme sept autres de ses voisines : Abriès, Aiguilles, Arvieux, Ceillac, Château-Ville-Vieille, Molines et Ristolas. La Route des Grandes Alpes, via les surprenantes gorges du Guil et le col mythique de l’Izoard, laisse place l’hiver à de belles balades en raquettes ou à ski de randonnée. La visite du Fort de Château-Queyras, bâti sur un verrou glaciaire et la découverte de la maison de l’artisanat où jouets en bois côtoient objets sculptés, sont caractéristiques des traditions locales. Un patrimoine auquel s’ajoutent l’observatoire astronomique de ChâteauRenard à 2 936 m et la Maison du Soleil de Saint-Véran.
Serre-Ponçon
Entre criques sauvages et eau turquoise, le lac de SerrePonçon est une mer à la montagne. Qui aurait cru que le barrage érigé au milieu du XXème siècle pour réguler la Durance, allait permettre l’émergence de l’une des destinations touristiques phares des Hautes-Alpes ? Serre-Ponçon, c’est aussi trois stations de ski : Réallon en balcon sur le lac, Crévoux le paradis du ski nature et Les Orres qui, forte de son domaine skiable, a largement diversifié ses activités et fait sa renommée avec un accueil de grande qualité. À l’embouchure du lac, Embrun est une étape obligatoire. Surnommée la Petite Nice des Alpes pour la douceur de son climat, Embrun compte parmi les 30 communes du Pays Serre-Ponçon Ubaye Durance à être labellisées Pays d’Art et d’Histoire, grâce à une incroyable vitalité culturelle comme la cathédrale Notre-Dame du Réal, l’un des plus riches trésors d’art sacré. Pour les passionnés, les visites se complèteront par un passage à l’abbaye de Boscodon, chef d’oeuvre de l’art roman ou à l’église de Savines-le-Lac qui à l’instar de son pont, est labellisée patrimoine du XXème siècle.
Le Gapençais
Le Gapençais est limité à l’ouest par le pays du Buëch et le Dévoluy au nord par le Champsaur, au sud par la Durance puis le Sisteronais, et enfin à l’est par le massif des Écrins et l’Embrunais. C’est le secteur central des Alpes du Sud. Ce territoire compte à lui seul 56 000 habitants dont 42 000 à Gap, soit près de 40 % de la population départementale. Avec ses façades aux teintes pastel, ses ruelles piétonnes et commerçantes, Gap, préfecture des Hautes-Alpes, conjugue modernité et qualité de vie. Sa position géographique la place au carrefour des grands itinéraires comme la Route Napoléon. Plus au sud, sous l’oeil bienveillant de la petite station de Céüze, se trouve Tallard avec son château médiéval et son aérodrome. Ce dernier allie activités aéronautiques industrielles, loisirs et formation. Ici comme le long de la vallée de l’Avance, entre vergers et vignes bordant la Durance, toutes les activités de pleine nature trouvent leur place. Le Gapençais c’est aussi Notre-Dame du Laus, un hautlieu de pèlerinage.
Champsaur-Valgaudemar
Ces deux vallées ont relevé le défi de concilier respect de la nature et développement touristique. Si le Valgaudemar est tourné vers la haute montagne avec des sommets avoisinant les 3 500 mètres d’altitude (l’Olan et le Gioberney pour les plus connus), le Champsaur est composé d’étendues agricoles appelées bocage (le plus haut d’Europe). L’agriculture y rythme les saisons et les fêtes du terroir sont nombreuses, tout comme les spécialités culinaires, avec les fameux tourtons et oreilles d’âne. Le Champsaur c’est d’abord des stations de ski : Orcières Merlette 1850, la plus grande qui s’est métamorphosée ces dernières années, affiche de grandes ambitions et affirme sa vocation de station idéale pour les familles, et les stations villages de Laye, Ancelle, Chaillol, SaintLéger-les-Mélèzes et Serre-Eyraud. Le Valgaudemar c’est l’alpinisme, la randonnée à ski et le ski nordique au coeur du Parc national des Écrins. Ce territoire est traversé par la célèbre Route Napoléon.
Buëch-Dévoluy
Le Dévoluy impressionne par la lumière et la beauté des paysages. Pic de Bure, Obiou, Grand Ferrand et Faraud dominent de grandes étendues sauvages où tourisme et agriculture ne font qu’un. Superdévoluy la station intégrée remarquablement équipée et La Joue du Loup avec ses nombreux chalets et belles résidences, offrent un domaine skiable de 100 kilomètres de pistes qui culminent à 2 500 mètres, surplombant une trentaine de hameaux. Plus au sud, les montagnes douces du Buëch révèlent leurs secrets. Le Parc naturel régional des Baronnies Provençales en est l’atout majeur. Aux beaux jours, les activités de pleine nature ne manquent pas : gorges de la Méouge, plans d’eau de Serres et de Veynes, escalade à Orpierre, vol libre à la montagne de Chabre proche de Laragne, aérodromes de La Bâtie- Montsaléon et du Chevalet à Aspres-sur-Buëch. Les villages perchés ont du caractère: Serres ou Rosans fleurent bon la Provence des montagnes et l’artisanat d’art. Cette vallée de lumière bénéficie d’un ciel extrêmement pur : l’observatoire astronomique du Pic de Bure, l’un des plus performants au monde, en est l’illustration parfaite.
Sources et crédit textes Agence de développement des Hautes-Alpes
AGENCE DE DÉVELOPPEMENT DES HAUTES-ALPES +33 4 92 53 62 00 info@hautes-alpes.net www.hautes-alpes.net